FR
“Ma mère était de Bavière où on aime le baroque. Il y avait toujours une couturière qui venait chez nous, alors je regardais ce qu’elle faisait et comme ça j’ai appris à piquer à la machine.” Le monde de son enfance engendre d’extraordinaires poupées de chiffons grandeur nature dans lesquelles « la mère possessive » est omniprésente. Il vivait à Salvador de Bahia au Brésil, mais une fois par an il venait en France, souvent avec Emilio, rendre visite à ses amis. Il venait rue Jacob voir Caroline Bourbonnais qu’il aimait beaucoup et lui offrait des petites « bonnes femmes » en céramique. Tous ceux qui l’ont connu se souviennent de sa longue silhouette, un brin nonchalante, de sa gentillesse, de sa politesse. Il exposa plusieurs fois à l’Atelier Jacob en 1975 and 1981 et participa aux Singuliers de l’art en 1978. “Quand j’étais à l’école primaire il y avait une Directrice qui était très maquillée, très fardée, qui m’impressionnait beaucoup. Je me souviens à l’époque on faisait des caricatures d’elle.”
EN
“My mother was from Bavaria, where they like baroque. There was always a seamstress coming to our house, so I watched what she did and that’s how I learned to machine quilt.” The world of his childhood generates extraordinary life-size rag dolls in which “the possessive mother” is omnipresent. He lived in Salvador de Bahia in Brazil, but once a year he came to France, often with Emilio, to visit his friends. He came to see Caroline Bourbonnais on rue Jacob, whom he loved very much, and gave her little ceramic “good women”. All those who knew him remember his long, nonchalant figure, his kindness and his politeness. He exhibited several times at the Atelier Jacob in 1975 and 1981 and participated in the Singuliers de l’art in 1978. “When I was in elementary school there was a headmistress who was very made up, very made up, who impressed me a lot. I remember at the time we made caricatures of her.