FR
Marilena aurait aimé faire les Beaux-Arts : « Heureusement, je n’y suis pas allée, peut-être qu’on m’aurait appris à dessiner correctement. » A l’âge de 16 ans, elle tombe gravement malade. Durant sa convalescence, elle commence à dessiner pour combler les trop longues journées. Puis elle est contrainte de quitter le Brésil pour fuir un mariage forcé avec un prêtre vaudou. elle arrive en France, où elle rencontre son futur mari et tout aurait pu être pour le mieux dans le meilleur des mondes : maison, enfants, automobile, chats, chiens… En fait, les choses ne se réalisèrent pas de façon si idyllique. En 2003, Caroline Bourbonnais acquiert auprès de Marilena une vingtaine de dessins sur papier et sur calque. Son oeuvre est présente dans plusieurs collections d’art brut, elle expose régulièrement à la galerie Christian Berst à Paris.
EN
Marilena would have liked to go to art school: « Fortunately, I didn’t go, maybe they would have taught me how to draw properly. At the age of 16, she became seriously ill. During her convalescence, she began to draw to fill the long days. Then she was forced to leave Brazil to escape a forced marriage with a voodoo priest. She arrived in France, where she met her future husband and everything could have been for the best in the best of worlds: house, children, car, cats, dogs… In fact, things did not turn out so idyllic. In 2003, Caroline Bourbonnais acquired from Marilena some twenty drawings on paper and tracing paper. Her work is present in several collections of art brut, she regularly exhibits at the Christian Berst gallery in Paris.