FR
Issu d’une famille de 16 enfants. A l’âge de 6 ans, il est abandonné et devient pupille de l’Assistance publique. A 14 ans, il est placé dans les fermes. S’ensuivent des séjours ponctuels en Centre Médicopédagogique où cet enfant sauvage est remarqué par un éducateur, Monsieur Charles, qu’il nomme avec une grande vénération « Mon Maître ». Une grande amitié naîtra entre eux et celui-ci l’initie au pétrissage de la terre. Dès lors, Alain Genty se met à créer avec fougue une cohorte d’animaux fabuleux en terre cuite.
Caroline Bourbonnais raconte : « On avait entendu parler d’Alain Genty dans les années 80 – 84, on part à sa recherche dans le Sancerrois, mais le long de la vallée de la Loire nous le découvrons par hasard le 5 juillet 1984. » Peu après, quand il vient à La Fabuloserie, emmené par son Maître, conquis, il décide d’y déposer un grand nombre de pièces et déclare « Ici c’est ma maison ». Il refuse absolument de vendre ses pièces : « Je ne veux pas vendre ma vie. » Il venait régulièrement, en vélomoteur, revoir ses pièces et sa maison. L’âge venant, il téléphonait à Caroline de temps à autre, comme ce 10 décembre 2000 : « Je redis que mes pièces resteront même après ma mort, elles font partie de la collection. Elles sont montrées à un très grand nombre de visiteurs. »
EN
Born in a family of 16 children. At the age of 6, he was abandoned and became a ward of the Public Assistance. At the age of 14, he was placed in farms. There followed occasional stays in a medico-pedagogical center where this wild child was noticed by an educator, Monsieur Charles, whom he calls with great veneration « My Master ». A great friendship was born between them, and the latter initiated him to the kneading of the earth. From that moment on, Alain Genty began to create with great enthusiasm a host of fabulous animals in clay. Caroline Bourbonnais says: « We had heard of Alain Genty in the 80’s and 84’s, we went looking for him in the Sancerre region, but along the Loire Valley we discovered him by chance on July 5, 1984.
Shortly after, when he came to La Fabuloserie, taken by his Master, conquered, he decided to deposit a large number of pieces and declared « Here is my house ». He absolutely refuses to sell his pieces: « I don’t want to sell my life ». He came regularly, by moped, to see his pieces and his house. As he grew older, he phoned Caroline from time to time, as he did on December 10, 2000: « I repeat that my pieces will remain even after my death, they are part of the collection. They are shown to a very large number of visitors.